La DNGCD met en œuvre sur l’ensemble du territoire national (outre-mer inclus) les moyens maritimes et aériens pilotés de la douane. La DNGCD met également en œuvre des drones et remplit le rôle de référent en matière de drone pour la DGDDI et les autres services douaniers mettant en œuvre des drones. Dans le cadre de ses missions de surveillance aéromaritime et aéroterrestre, la DNGCD est un acteur essentiel de l’action de l’État en mer (AEM) et de la fonction garde-côtes (FGC) au sein de laquelle elle met en œuvre les compétences spécifiques de la douane. Elle participe, à ce titre, à des missions nationales et internationales dans le cadre de collaborations bilatérales (Espagne, Irlande, Belgique, Etats-Unis, Pays-Bas…) ou européennes (FRONTEX).
 
La DNGCD comprend un service central qui se situe au Havre et des unités locales implantées sur les façades maritimes en métropole et aux Antilles/Guyane. Le service central, composé d’environ 65 agents, s’articule autour d’un commandement, d’un bureau de Maîtrise des risques et de quatre divisions (maintien en condition opérationnelle, ressources humaines et instruction opérationnelle, administration et finances, programme et emploi).
 
Le poste est inséré au sein du bureau maîtrise des risques « BMR », en charge de la détection et du suivi des risques métiers (administratifs et comptables), maritimes et aériens. 

Le poste est inséré au sein du bureau maîtrise des risques « BMR », en charge de la gestion des risques métiers (administratifs et comptables), maritimes et aériens. Le bureau de maîtrise des risques a vocation à employer quatre agents dédiés à la sécurité aérienne :

Deux qualiticiens (un responsable-qualité et son adjoint) en charge de l’administration et du fonctionnement du système-qualité, visant à s’assurer de la conformité des actions de maintenance et de gestion de la navigabilité ;
Un officier de sécurité aérienne en charge, d’une part, de l’exploitation du retour d’expérience en provenance des brigades aériennes et échelons techniques et, d’autre part, de l’évaluation et de la mitigation des risques aériens rencontrés ;
Un officier en charge de la transformation du système de gestion de la sécurité aérienne dans le prolongement des nouvelles réglementations nationales et européennes. La présente fiche de poste concerne précisément ce poste.

La réglementation afférente à la sécurité aérienne commande aux opérateurs aériens de mettre en place un système de sécurité globale. La sécurité est dite globale quand elle porte sur :
La sécurité aérienne dite réglée, c’est-à-dire le respect des normes en vigueur. Cette mission est actuellement confiée à l’officier de sécurité aérienne affecté à la DNGCD ;
La sécurité aérienne dite gérée, c’est-à-dire la mise en place de systèmes prédictifs et prospectifs ainsi que d’adaptation des normes en vigueur.
Cette double exigence est de plus en plus présente dans la réglementation aérienne étatique, notamment en raison de la convergence des règles étatiques vers les règles de l’aviation commerciale. Ainsi la réglementation étatique va évoluer vers la mise en place d’un CAMO (continuing airworthiness management organization) nécessitant une transformation du système de gestion de la sécurité aérienne au sein de la DNGCD ainsi que des mesures importantes d’accompagnement du changement auprès du personnel particulièrement (mise en place d’une nouvelle culture de sécurité aérienne).

Cette transformation du système de gestion et son accompagnement nécessite la mise en place d’un officier de sécurité aérienne dédié, l’autre officier de sécurité aérienne se concentrant sur l’exploitation des retours d’expérience, le traitement et l’analyse des incidents reportés ainsi qu’à l’animation du réseau de sécurité aérienne de la DNGCD.

L’officier de sécurité aérienne dédié à la transformation du SGS devra procéder à:
Aux études d’impact des réglementations nouvellement entrées en vigueur ou en cours d’élaboration, au niveau européen et national (interministériel) ;
La conception et la rédaction de la documentation des briques documentaires du SGS ;
La garantie de la continuité des missions aériennes douanières au regard des nouvelles normes entrées en vigueur;
L’instauration et la diffusion d’une nouvelle culture de sécurité aérienne.


Par ailleurs, ces travaux de transformation supposent que l’OSA en charge de la transformation se soit approprié les missions aériennes de la douane et suivent les évolutions de ces opérations. Ainsi, il sera amené à évoluer aux commandes d’un aéronef de la DGDDI et à maintenir une activité aéronautique régulière, afin de maîtriser ce cadre opérationnel. Il est donc indispensable que l’agent soit un personnel navigant.

Déplacements fréquents

Travail en brigade

Les missions exigent que le futur OSA en charge de la transformation réponde, outre une solide expérience aéronautique, aux attendus suivant :
- disposer d’excellentes qualités rédactionnelles ;
- disposer d’excellentes facultés à se projeter sur de nouveaux processus ;
- disposer d’une aisance dans les instances interministérielles (DSAE, BEAE et DSAC) ;
- disposer à la fois d’une culture « hélicoptère » et « avion » ;
- disposer d’une expérience en matière d’instruction aérienne ;
- disposer d’une expérience préalable dans l’exploitation ou le fonctionnement d’un système de gestion de la sécurité.

Art L332-2 du code de la fonction publique